Bon ; maintenant que Pierre est en sécurité ; intéressons nous à l'ensemble 2 et ses 4 rôles.
Reprenons notre exemple ; pour que l'itinéraire soit ok il faut que certaines conditions soient remplies: on fera coller un relais pour valider cela.
g1 et (g3 ou g4) = ok
g2 et (g3 ou g4) = ok
on peut simplifier en (g1 ou g2) et (g3 ou g4) = ok
Très bien mais à quoi sert l'itinéraire incompatible? Au début je n'avais prévu ni l'un ni l'autre mais j'avais oublié un élément essentiel ; l'homo sapiens aux commandes. Et si le concepteur ne va tripoter que les bons interrupteurs sans jamais se tromper ; l'opérateur lambda (après le premier apéro avec les copains); va oublier de désactiver tel interrupteur ; activer deux extrémités en même temps ; et notre programme ; qui ne réfléchit pas une seconde ; va obéir sans sourciller. Je vous laisse imaginer les ordres incohérents envoyés aux aiguilles...
Donc empêchons çà avec un deuxième relais "incompatible"
g1 et g2 = incompatible
g3 et g4 = incompatible
Si le faisceau est plus élaboré ; il faudra se gratter un peu la tête pour écrire les cas interdits; mais çà se fait bien et notre logiciel permet de tester encore en encore notre schéma qui se construit. Avec l'aide du dessin de supervision (indispensable je dirai pour voir fonctionner le bignolon) ; on voit tout de suite si çà marche ou si on va avoir des problèmes.
On met en marche le tout avec un relais qui tiendra compte des deux précédents pour pouvoir coller.
Ce relais est coupé quand le balayage des temporisations arrive à sa fin. Mais comme c'est lui qui lance ce balayage; c'est le serpent qui se mord la queue et il m'a fallu prévoir un genre de comptage; un seul balayage et pis c'est tout.
Encore un relais qui est collé lui en fin de balayage ; qui coupe le relais de marche; et qui ne peut être coupé que si on dévalide l'itinéraire.
Cà fait beaucoup de relais me direz vous ; et je suis fort marri d'en avoir prévu autant , mais sinon çà fonctionnait mal ou pas du tout. Ce qui a fait s'agrandir le schéma.
Par contre l'intérêt de notre automate ; c'est que des relais internes ; on en a à foison (56 maintenant ; si si) ; ils sont gratuits; ont autant de contacts qu'on veut et peuvent faire plein de choses.On a 240 lignes disponibles pour écrire le schéma. les limites ce sont les entrées physiques (24) et les sorties a contact (16) dans la version la plus complète. On peut sûrement simplifier mes élucubrations; et souvent quand je reviens sur un schéma que j'ai pondu des années auparavant ; je simplifie le bastringue en me demandant comment j'ai pu en arriver là.

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Je vous ai pas parlé des messages qu'on peut faire afficher sur l'écran de l'automate ; pour expliquer ce qui se passe; ou on en est; n'importe quel message ; y compris l'heure; la date; si c'est le moment de boire le café , ce que vous voulez (il y a 16 affichages de 4 lignes possibles

) On peut même faire clignoter l'afficheur pour attirer l'attention de l'homo machin.
Je ferai une impression du programme simplifié en exemple pour faire montrer. je peux aussi l'envoyer à qui le voudra pour tester sur le logiciel (gratuit ce qui ne gâte rien) que fournit schneider. L'automate est pas gratuit(le prix d'une belle loco sonore si on le prend neuf) ; le câble de transfert non plus mais quel plaisir de programmer soi même le bestiau ; et enfin d'entendre claquer les aiguilles pendant qu'on attend sagement le silence pour avancer majestueusement sur le faisceau. je ne saurai que trop recommander les aiguilles rocoline; leur rayon de courbure pour les petites (873mm) accepte tous les engins ; on refoule comme en vrai ; bref c'est le bonheur.
