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Pour consoler les abonnés qui désespèrent d'avoir toujours un "train de retard", pardon, deux numéros de retard : chez ses éditeur (Atlas, Hachette et autres), c'est pareil pour TOUS les abonnés, quelque soit la collection et ce , pour deux raison :
D'abord, il faut avoir en tête que pour les éditeurs, le nombre d'abonnés (certains arrêtent en cour de route quand d'autres prennent la relève en s'abonnant ; ça s'équilibre de toute façon) est connu d'avance à 98 %, ce qui est un gros avantage. Ce n'est pas du tout le cas pour les ventes, aussi aléatoires qu'imprévisibles, chez les distributeurs habituels...
Donc, avant de servir les abonnés :
Raison n° 1 : les éditeurs récupèrent au bout de 2 semaines (ou, du moins, jusqu'à la sortie du n° suivant...) TOUS les "invendus" dans les points de vente et en font un inventaire complet (en vérifiant bien sûr leur état et en triant les "récupérables" et ceux qui ne peuvent l'être...). Cette oppération prend en gros deux semaines...
Raison n° 2 : comme les abonnés reçoivent en général deux numéros par envoi, il faut donc attendre le retour de... 2 numéros selon la procédure ci-dessus et donc, 2 fois deux semaines, soit un mois avant de satisfaire enfin les abonnés...
D'où ce "train de retard" pour les abonnés...
À noter que les invendus sont envoyés en priorité aux abonnés puis, si besoin (très fréquent néanmoins), complétés par le "stock tampon" d'exemplaires "neufs" des éditeurs.
À ce propos, quand un éditeur vous dit "...qu'il y a rupture d'approvisionnement..." et que "...c'est en refabrication ou en réassort...", vous pouvez considérer qu'il vous prend gentiment "pour un lapin de 6 semaines" car les abonnés sont TOUJOURS prioritaires et qu'il y aura, "réservé" par avance et quoi qu'il arrive (quitte à "restreindre" les distributeurs, voir même à ne pas les servir s'ils n'ont pas de pré-réservation), un nombre d'exemplaires suffisant pour eux. De toute façon, dans ce genre de collections, il n'y a JAMAIS de refabrication, ni de réassort.
Voilà, voilà...