Prix Des Locos Vapeur Reelles

[Jean CUYNET]

Archives de l'ancien forum

[fredsorede]

Bonjour amis siderodromophyles

Nous savons que André Chapelon fut désolé que la SNCF fasse construire des 241 P médiocres et non pas des 242 A fabuleuses.
- Il se dit beaucoup que le délai de livraison invoqué n'est pas la vraie raison.
- Il est fréquement admis que ce fut de la méfiance envers une compoud à 3 cylindres et son concepteur.
- Il y avait à cette époque une polemique disant que les compounds à haut rendement était un peu ou beaucoup plus cher à l'entretien et que ceci était ou pas compensé par les économies de combustibles....

Je me pose la question du prix de fabrication de ces machines 242 A ou 232 De caso qui à l'évidence était des formules 1. (A comparer aux 141 R)

Quelqu'un à t'il des infos sur le prix ?

Fred

[JCDan]

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Je me pose la question du prix de fabrication de ces machines 242 A ou 232 De caso qui à l'évidence était des formules 1. (A comparer aux 141 R)

Quelqu'un à t'il des infos sur le prix ?

Fred

Bonjour et bienvenue sur le forum !
Ce sera difficile de connaître le coût de l'investissement de la SNCF pour ces locos... :rolleyes: ...sauf documents officiels que l'on ne nous communique pas (!!). Ce genre d'information se retrouve rarement dans les ouvrages et autres revues, y compris ceux de l'époque.
La 242-A.1 reste d'ailleurs un exemplaire unique... Mise en service en 1946, elle avait effectivement des performances bien supérieures à d'autres locos similaires, sans parler des avaries de cylindres de la 241 (en 1938...). Effectivement, suite à ces incidents, M. Chapelon a eu un rôle important à jouer à l'époque (études sur la présence des trois cylindres dont bénéficie la 242-A.1).
Il y aurait encore beaucoup de développements sur ces questions...
Simplement, à titre personnel, je pense que la période n'était certainement pas propice à la fabrication en série de cette loco, d'autant plus que les "vaillantes 141 R" étaient en cours de livraison, en grand nombre (de 1945 à 1947, plus de 1200) pour faire face aux besoins en locos "tous usages", suite aux destructions de la guerre. C'est certainement dommage, car c'était une belle loco... !
Une petite photo à titre documentaire (Source SNCF, Notre Métier 1950).
Bonne soirée !

[fredsorede]

Bonjour à tous,

Merci à JC Dan. Je partage ton avis : ce n'est pas une info facile à trouver.
Fred

[Patrice]

C'est du tout métal!

[Jean CUYNET]

La 242 A 1 n'était pas si fabuleuse que la légende le laisse croire. La partie motrice était perdformante mais la machine présentait un défaut majeur. Elle fut engagée sur la ligne Paris - Le Mans pour mettre en évidence ses capacités à rivaliser avec la traction électrique. Un ami, cheminot en poste sur cette ligne, m'a raconté qu'après le passage de cette machine, la voie était à refaire ! Une locomotive à bielles avance en zigzag et une 242 lancée à grande vitesse exerce des efforts perpendiculaires à l'axe de la voie considérables (proportionnels au cube de la vitesse). La SNCF mit fin à cette expérience. A cette époque, les projets d'électrification étaient nombreux et il était clair que la traction vapeur allait disparaître. Les Pacific et 241 P suffisaient largement à la traction de trains rapides avant qu'ils ne soient confiés à des machines électriques, plus puissantes, plus rapides, plus économes (le charbon de qualité coûte cher) et nécessitant un personnel moins nombreux.