BB9200 - Préservée?

[v.marc]

Et les 12000?

Je maintiens: c'est à cause de certains "amateurs" que l'on voit toutes ces locos sans plaque et c'est énervant!

Patrice il faut que tu comprennes une chose ; les plaques de locs sont fixées au moyen de vis et écrous de 17 ; pour certaines plaques les vis sont taraudées dans les longerons de caisses (bb 12000, 14100, 7200, 22200) ; avec le temps, ces vis ont rouillé et sont sans outillages adaptées indémontables au risque de les casser. A moins de disposer de tournevis pneumatiques ou de disqueuses, il est quasiment impossible pour le mec lambda de démonter une plaque ; ceci ne peut être fait que par des gens qui connaissent et qui sont outillés pour ; de plus, ceci ne se fait pas sans bruit ; si tu veux piquer quelque chose, tu attendras le moment propice, en soirée surement... tu penses que l'emploi d'un tournevis pneumatique ou d'une disqueuse te laisseront passer inaperçu ? Quant à l'emploi d'un marteau et d'un burin, silence assuré aussi... toutes les machines qui disposaient encore de plaques ces dernières années sont des locs des années 60 et quelques nez cassés... il ne reste actuellement (pour vapeur 29) que quelques rares 66000, quelques 63500, quelques 8500 et 16500, une 22200 et une petite trentaine de 7200 (je ne compte pas les y 7100/400). Dès lors qu'une revue a balancé lors de son second numéro une double page avec les "inoubliables" et mis des plaques en vente cela a été le début de l'anarchie ; des établissements comme Nevers, Oullins, Béziers, Epernay, Hellemmes, Sotteville qui ne savaient que faire des plaques des locs passées en rg ou radiées se sont vus assaillis d'appels et de demandes en tous genres ; il y avait plus d'offres que de demandes jusqu'à ce que la tendance s'inverse... ajourd'hui il n'y a plus rien sur le marché officiel, mais le marché parallèle alimenté par des spéculateurs continue de fonctionner à plein régime, ce qui fait passer les passionnés et collectionneurs pour des voyous et des vandales.

je ne mettrai jamais de la vie 700 euros sur une plaque de R ou 500 sur une 7100... donc je ne fais pas vivre les spéculateurs.

[Patrice]

Peut être pas 700€, mais comme tu achètes sur ebay, tu es dans la boucle, même si tu ne l'admets pas...

[pat6907fr]

bof ; moi ce que j'en disais ; c'est jamais qu'un bout de ferraille finalement, c'est tout à fait vrai.

Elles sont bien là où elles sont; au soleil chez moi fait pas toujours beau

Merci de nous les montrer

Amicalement

Patrick

[gimli]

Et les 12000?

Je maintiens: c'est à cause de certains "amateurs" que l'on voit toutes ces locos sans plaque et c'est énervant!
Tu l'admets toi même, puisque des mesures de précautions doivent être prises contre ces "collectionneurs.
Je n'ai pas dit que c'est toi qui les vole.

Si je me souviens bien, certains cheminots avaient récupéré les plaques de ces machines dans leurs derniers jours de vie, pour garder un souvenir... mais je me souviens plus où j'ai pu lire ça.

[v.marc]

à la fin de leur carrière, au dépôt de Vénissieux, le chef d'établissement offrait aux futurs retraités un couple machine + tender de R ; cette pratique avait lieu aussi dans d'autres dépôts ; le temps faisant son oeuvre, les descendants se retrouvent avec des ferrailles dont ils ne savent que faire ; c'est ainsi que tu retrouve des plaques de R en particulier (1317 machines et autant de tenders x 2 !) dans la nature. En plus des R, tu retrouves aussi des centaines de plaques toutes séries confondues achetées à l'époque aux magasins de Noisy et Villeneuve ; avec le temps et la fermeture de ces magasins généraux, les eimm et dépôts se sont vu confié la gestion de ces "vieilles matières" ; à une époque personne n'en voulait. A Béziers un wagon G40 était rempli à la gueule de plaque de 8100, 9400, 300, 8500, 1600, 4200, 4700, de même à Epernay (12000, 13000, 62000,16500, 17000 et des centaines de flamas et tachros...) J'ai vu à Nevers un ferrailleur embarquer trois caisses de plaques (63000, 63500, 67000, 66000, 66400), vendues en ce temps 10 francs pièces... Alors c'est sur qu'avec le temps et la raréfaction de ces plaques ceci n'a pu qu'hatiser les spéculateurs... mais ce n'estpas pour cela que ceux qui ont agit à l'époque dans la légalité sont des spéculateurs, des voyous et des vandales ; il y a une différence à faire mais certains ont du mal à l'admettre, soit par aigreur soit par jalousie... comment peut on aujourd'hui donner un prix à une plaque de R en bronze ? Au prix du métal, cela ne fait pas lourd, même avec l'inflation sur ces métaux... Pour ma part, la seule valeur que je peux donner à un tel souvenir reste le caractère historique et parfois sentimental. Mais on ne doit pas tous vivre sur la même planète...

[Patrice]

(...) faire mais certains ont du mal à l'admettre, soit par aigreur soit par jalousie... comment peut on aujourd'hui donner un prix à une plaque de R en bronze ? Au prix du métal, cela ne fait pas lourd, même avec l'inflation sur ces métaux... Pour ma part, la seule valeur que je peux donner à un tel souvenir reste le caractère historique et parfois sentimental. Mais on ne doit pas tous vivre sur la même planète...

Pas de jalousie: j'ai déjà assez de boxon dans ma piaule...
Je comprends l'attachement que tu peux avoir: pas de lézard là dessus. Ce n'est pas personnel, c'est juste que: quand on voit le nombre de plaques que tu as, tu ne peux pas dire que tu es hors du système d'offre / demande, qui - reconnais le, génère les convoitises et les dégradations de matos en fin de vie...

[x2886]

salut,

je suis moi aussi collectionneur et je ne peux que soutenir Marc dans ces propos.

J'ai également une collection de plaques de la même ampleur, et je peut t'assurer qu'on peu avoir une telle collection en passant par le circuit légal. Il fallait (car aujourd'hui il n'y quasiment plus d'engins plaqués) passer de nombreux coup de téléphone et parfois faire de très nombreux kilomêtres avant d'obtenir quelque chose, ce qui n'était pas toujours le cas.
Autrement dit tout le monde pouvait se procurer une plaque à condition de s'en donner la peine. Pour ma part j'ai vu des macarons de BB 63000 (les même que l'on retrouve sur Imachin à 300€) partir dans une caisse à la férraille à Nevers, pour la simple et bonne raison qu'ils s'entassaient et qu'ils ne trouvaient pas preneur, le magasin les vendant 30€.

Pour moi ce n'est pas le collectionneur qui est la cause du déplacage des locos en service, pour la simple et bonne raison que lorsque que tu réfléchis un peu, tu peux vite faire les comptes : BB 63000/500 = 1700 plaques , CC 7100 = 120 plaques, BB 8100 = 1088 plaques, etc etc etc......
De plus le nombre de collectionneur sérieux (de part la taille de leur collection) en france, ne sont pas si nombreux que ça, et on se connait tous....
Autrement dit ce n'est pas si rare, et donc inutile de prendre des risques, car comme l'a si bien expliqué Marc, démonter une plaque discrêtement, et bien moi je demande à voir.

Tout est parti en coui...e, le jour ou un magazine appartenant à la grande maison à proposé des plaques en double pages... A partir de ce jour la le démontage sauvage a commencé, après tout certain cheminot se sont dit, si ça se vend pourquoi je n'en profiterai pas, et la dessus Imachin à enfoncé le clou......

Avant d'etre collectionneur de bout de tole, je suis avant tout photographe de train, et croit bien qu'un engin sans plaque (suite à vol) et bien ça me fout les boules autant qu'a toi.... Mais passant par les voies légales, j'ai bonne conscience de ce coté la et ne me sent en rien responsable de ces actes....

On va me dire et toi tu n'a jamais acheté de plaques, et bien si il m'arrive parfois d'acheter des plaques à des particuliers, car vu mon jeune age, si je veux des palques de séries anciennes (vapeur) je n'ai pas d'autre choix, et la plus part du temps les gens qui te les vendent les avaient en leur temps acheté auprès des ateliers de Noisy....

Pour conclure, je vais te donner un exemple récent, il y a quelques semaines sur Imachin, un cheminot a mis en vente les plaques de la 2D2 5525, plaque de coté, SNCF et d'agrément. Plaques démontées un week end sur la loco, qui rappelont le est classée. Sans l'intevention de deux collectionneurs que surveillent le circuit, et bein le copef pouvait dire adieu aux plaques de la machine.

Et puis avant de taper sur quelqu'un qui partage sa collection par le biais de photos, et bien on réfléchis un peu, car ce genre de partage est plus que rare dans ce millieu qui attise les jalousies d'un grand nombre.....

Lionel