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Modérateurs : Philippe Cousyn, Tibrus, Patrice, Arnaud Guyon
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.on.
Ne peut on pas faire rouler nos machines sans bandages d'adherance comme dans la realité?
Ne suffit-il pas d'augmenter l'effort de traction "cran par cran" pour decoller nos rames?
Ou alors, la masse de nos machines n'est pas suffisante?
Ne peut on pas faire rouler nos machines sans bandages d'adherance comme dans la realité?
Ne suffit-il pas d'augmenter l'effort de traction "cran par cran" pour decoller nos rames?
Ou alors, la masse de nos machines n'est pas suffisante?
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Bonjour,Exal a écrit :.on.
Ne peut on pas faire rouler nos machines sans bandages d'adherance comme dans la realité?
Ne suffit-il pas d'augmenter l'effort de traction "cran par cran" pour decoller nos rames?
Ou alors, la masse de nos machines n'est pas suffisante?
On peut effectivement faire rouler les machines sans bandages, mais ça limitera le nombre de wagons qu'elle pourra remorquer, ou les rampes qu'elle pourra monter.
Augmenter le poids de la loco va toujours dans le bon sens pour l'adhérence.
D'ailleurs, les locos américaines (ATLAS, BACHMAN, ...) n'ont pas de bandages. Elles ont par contre un lest qui sert de bâti moteur et qui prend quasiment tout le volume utilisable.
Augmenter l'effort de traction 'cran par cran" peut aider à résoudre le problème au démarrage, mais c'est très chatouilleux à régler exactement, et le moindre dépassement du réglage fait patiner.
Les locos réelles pendant longtemps (locos vapeur et 2D2) ont eu des sablières pour mettre du sable au niveau des roues au moment du démarrage. Le TGV, lui n'en a plus (du moins je pense) mais il y a sûrement un moyen de régulation pour adapter le couple de démarrage à la valeur qui va bien, chose qui n'est pas encore résolue en modélisme.
Jpp38
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Corrections à mon message précédent.
Sablières: Pris d'un doute, j'ai vérifié. En fait TOUTES les locomotives ont des sablières, y compris les motirces de TGV.
Par contre, je suppose qu'elles ne sont utilisées qu'exceptionnellement, en cas de problème.
A quand la sablière fonctionnelle en modélisme? En N, ne serait pas triste à réaliser! surtout avec les grains de sable à l'échelle!
Jpp38
Sablières: Pris d'un doute, j'ai vérifié. En fait TOUTES les locomotives ont des sablières, y compris les motirces de TGV.
Par contre, je suppose qu'elles ne sont utilisées qu'exceptionnellement, en cas de problème.
A quand la sablière fonctionnelle en modélisme? En N, ne serait pas triste à réaliser! surtout avec les grains de sable à l'échelle!
Jpp38
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bonjour.
Attention à l'augmentation de la masse de la machine; elle aura probablement plus d'adhérence; mais la transmission risque bien de souffrir car pas calculée pour.(notamment les jouef des années 80)
Amicalement
Patrick qui a payé pour voir
Attention à l'augmentation de la masse de la machine; elle aura probablement plus d'adhérence; mais la transmission risque bien de souffrir car pas calculée pour.(notamment les jouef des années 80)
Amicalement
Patrick qui a payé pour voir
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Bonjour !jpp38 a écrit :Corrections à mon message précédent.
Sablières: Pris d'un doute, j'ai vérifié. En fait TOUTES les locomotives ont des sablières, y compris les motirces de TGV.
Par contre, je suppose qu'elles ne sont utilisées qu'exceptionnellement, en cas de problème.
A quand la sablière fonctionnelle en modélisme? En N, ne serait pas triste à réaliser! surtout avec les grains de sable à l'échelle!
Jpp38
Pour le TGV, la voie dédiée n'ayant pratiquement pas de dénivellation, donc on pourrait effectivement s'interroger sur l'usage d'une sablière...:rolleyes:...les conducteurs de motrices (ou de TGV) nous répondront... !
...
En N, il ne me semble pas que les locos disposent de bandages d'adhérence (?) ; en tous cas, pas les chassis Graham Farrish que j'utilise pour le HOe ; cela reste à confirmer par d'autres utilisateurs... :rolleyes:
Quant aux grains de sable au 1/120...hum, prévoir une bonne loupe !!
Par contre, au 1/32, cela représentera un bel agrégat !!
Bonne soirée
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Pour avoir bossé sur les LGV, je peux te dire que ce sont elles qui ont le profil le plus accentué, jusque 30/1000, peut-être plus, mis à part les lignes à forte pentes de montagne ou de regions à reliefs ingratsJCDan a écrit :Bonjour !jpp38 a écrit :Corrections à mon message précédent.
Sablières: Pris d'un doute, j'ai vérifié. En fait TOUTES les locomotives ont des sablières, y compris les motirces de TGV.
Par contre, je suppose qu'elles ne sont utilisées qu'exceptionnellement, en cas de problème.
A quand la sablière fonctionnelle en modélisme? En N, ne serait pas triste à réaliser! surtout avec les grains de sable à l'échelle!
Jpp38
Pour le TGV, la voie dédiée n'ayant pratiquement pas de dénivellation, donc on pourrait effectivement s'interroger sur l'usage d'une sablière...:rolleyes:...les conducteurs de motrices (ou de TGV) nous répondront... !
...
En N, il ne me semble pas que les locos disposent de bandages d'adhérence (?) ; en tous cas, pas les chassis Graham Farrish que j'utilise pour le HOe ; cela reste à confirmer par d'autres utilisateurs... :rolleyes:
Quant aux grains de sable au 1/120...hum, prévoir une bonne loupe !!
Par contre, au 1/32, cela représentera un bel agrégat !!
Bonne soirée
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Bonsoir,
Pour le TGV, il y a quand même deux motrices (une qui tire et une qui pousse) pour des rames relativement légères. Le problème de patinage ne pourrait éventuellement exister qu'au démarrage car une fois lancée à plus de 300 km/h, il suffit d'entretenir la vitesse et le couple à fournir est moins élevé qu'au démarrage, une rame doit pouvoir monter une rampe pratiquement sur sa lancée. Donc il suffit que les zones de démarrage soit à pente nulle et il ne doit pas y avoir de gros problème. De plus je serai surpris si la régulation électronique des moteurs n'inclut pas un système anti patinage.
Bonne soirée.
Pour le TGV, il y a quand même deux motrices (une qui tire et une qui pousse) pour des rames relativement légères. Le problème de patinage ne pourrait éventuellement exister qu'au démarrage car une fois lancée à plus de 300 km/h, il suffit d'entretenir la vitesse et le couple à fournir est moins élevé qu'au démarrage, une rame doit pouvoir monter une rampe pratiquement sur sa lancée. Donc il suffit que les zones de démarrage soit à pente nulle et il ne doit pas y avoir de gros problème. De plus je serai surpris si la régulation électronique des moteurs n'inclut pas un système anti patinage.
Bonne soirée.
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Bonsoir,JCDan a écrit :En N, il ne me semble pas que les locos disposent de bandages d'adhérence (?) ; en tous cas, pas les chassis Graham Farrish que j'utilise pour le HOe ; cela reste à confirmer par d'autres utilisateurs... :
En N:
Cela dépend des marques.
Les locos américaines (celles que j'ai ATLAS, BACHMAN) n'ont pas de bandages.
Les locos Minitrix, et Roco que j'ai ont des bandages.
Jpp38
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Bonsoir OK, merci, c'est intéressant !Exal a écrit :Pour avoir bossé sur les LGV, je peux te dire que ce sont elles qui ont le profil le plus accentué, jusque 30/1000, peut-être plus, mis à part les lignes à forte pentes de montagne ou de regions à reliefs ingrats
Pourtant, j'avais lu, notamment dans LVDR, au début de la construction de la première ligne TGV qu'il fallait, logiquement pour atteindre l'objectif de grande vitesse (comme pour le reccord du Monde dans les Landes...), limiter les courbes, les pentes..., d'où la nécessité d'incorporer la voie dans le relief, construire des ouvrages d'art...et ainsi de suite...; et en tous cas, pas plus tard que mardi dernier, j'ai encore vu la différence sur Paris/Lyon comparativement à quelques lignes de la banlieue Ouest parisienne, sur des courtes distances, avec des "sauts de mouton", des pentes, des courbes...et ainsi de suite !!
Après reste à savoir sur quelle distance on atteint 30 pour mille... (??) :rolleyes:
Bonne soirée
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Un tgviste pourrait nous en dire plusJCDan a écrit :Bonsoir OK, merci, c'est intéressant !Exal a écrit :Pour avoir bossé sur les LGV, je peux te dire que ce sont elles qui ont le profil le plus accentué, jusque 30/1000, peut-être plus, mis à part les lignes à forte pentes de montagne ou de regions à reliefs ingrats
Pourtant, j'avais lu, notamment dans LVDR, au début de la construction de la première ligne TGV qu'il fallait, logiquement pour atteindre l'objectif de grande vitesse (comme pour le reccord du Monde dans les Landes...), limiter les courbes, les pentes..., d'où la nécessité d'incorporer la voie dans le relief, construire des ouvrages d'art...et ainsi de suite...; et en tous cas, pas plus tard que mardi dernier, j'ai encore vu la différence sur Paris/Lyon comparativement à quelques lignes de la banlieue Ouest parisienne, sur des courtes distances, avec des "sauts de mouton", des pentes, des courbes...et ainsi de suite !!
Après reste à savoir sur quelle distance on atteint 30 pour mille... (??) :rolleyes:
Bonne soirée
Mais c'est vrai qu'à vitesse max, on ressent bien la compression dans les creux et cet effet "haut le coeur" en haut des bosses
Pour mémoire, sur la LGV Nord, on était à 28/1000, sur de courtes distances, c'est vrai, mais le relief est quasiment plat
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- Moustache
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Les bandages ne sont pas indispensables avec les machines actuellement produites tant que l'on ne cherche pas à leur faire réaliser des performances supérieures à celles des engins réels. Le matériel US est est généralement dépourvu ainsi que certaines séries européennes. C'est le cas des BB 8500/25500 Lima et des Lemaco par exemple.
Les bandages étaient indispensables avec le matériel ancien, trop léger, avec des masses mal réparties, une mécanique sommaire et des moteurs assez puissants mais peu progressifs. Il était de coutume de faire circuler trop vite, sur des courbes trop serrées et en rampe du matériel mauvais rouleur. Les courbes serrées et les rampes n'ont pas disparu mais les caractéristiques du matériel se sont largement améliorées.
D'autre part, les bandages n'offrent pas toujours un surcroît d'adhérence. Autrefois certains bandages Lima et récemment des Roco de font pas mieux qu'un contact métal sur métal. De plus, un bandage s'use plus vite qu'une roue et lorsqu'il a disparu, il est parfois bien difficile de le remplacer.
Dans les cas difficiles, il faut avoir recours à une double traction, comme en réalité. Les BB 66000 vont souvent par deux, ce n'est pas un hasard. Les bandages sur des autorails, engins ne tractant souvent aucune remorque, sont inutiles.
Après avoir fait des séries de mesures d'adhérence et de force de traction au démarrage sur différentes machines (voir RMF 459 de septembre 2003) il est possible de conclure que : 1 - les moteurs sont toujours assez puissants, 2 - la voie doit être bien posée, 3 - la prise de courant doit être bonne, 4 - l'alimentation aussi, 5 - le matériel remorqué doit présenter une résistance au roulement réduite, 6 - les démarrages doivent être progressifs (comme en réalité). La principale amélioration possible concerne le matériel remorqué qui est souvent moins bon rouleur que les machines. L'élimination des résistances passives demande une légère lubrification des pointes d'essieux, voire leur polissage dans des cas extrèmes ainsi que l'amélioration de certains attelages à élongation qui "tirent" dans les courbes.
L'étude a montré qu'une BB 25500 Lima pesant 410 g a une force de traction au démarrage de 102 g avec un coefficient d'adhérence de 0,25. Echelle 1, cela correspond à une force de traction au démarrage de près de 66 tonnes, soit plus du double des capacités de la machine réelle. Rappelons qu'une machine de 82 tonnes (poids courant pour une BB) ne devrait peser que 125 g en HO !
Nos collègues américains qui se passent de bandages depuis belle lutette ont probablement raison.
Les bandages étaient indispensables avec le matériel ancien, trop léger, avec des masses mal réparties, une mécanique sommaire et des moteurs assez puissants mais peu progressifs. Il était de coutume de faire circuler trop vite, sur des courbes trop serrées et en rampe du matériel mauvais rouleur. Les courbes serrées et les rampes n'ont pas disparu mais les caractéristiques du matériel se sont largement améliorées.
D'autre part, les bandages n'offrent pas toujours un surcroît d'adhérence. Autrefois certains bandages Lima et récemment des Roco de font pas mieux qu'un contact métal sur métal. De plus, un bandage s'use plus vite qu'une roue et lorsqu'il a disparu, il est parfois bien difficile de le remplacer.
Dans les cas difficiles, il faut avoir recours à une double traction, comme en réalité. Les BB 66000 vont souvent par deux, ce n'est pas un hasard. Les bandages sur des autorails, engins ne tractant souvent aucune remorque, sont inutiles.
Après avoir fait des séries de mesures d'adhérence et de force de traction au démarrage sur différentes machines (voir RMF 459 de septembre 2003) il est possible de conclure que : 1 - les moteurs sont toujours assez puissants, 2 - la voie doit être bien posée, 3 - la prise de courant doit être bonne, 4 - l'alimentation aussi, 5 - le matériel remorqué doit présenter une résistance au roulement réduite, 6 - les démarrages doivent être progressifs (comme en réalité). La principale amélioration possible concerne le matériel remorqué qui est souvent moins bon rouleur que les machines. L'élimination des résistances passives demande une légère lubrification des pointes d'essieux, voire leur polissage dans des cas extrèmes ainsi que l'amélioration de certains attelages à élongation qui "tirent" dans les courbes.
L'étude a montré qu'une BB 25500 Lima pesant 410 g a une force de traction au démarrage de 102 g avec un coefficient d'adhérence de 0,25. Echelle 1, cela correspond à une force de traction au démarrage de près de 66 tonnes, soit plus du double des capacités de la machine réelle. Rappelons qu'une machine de 82 tonnes (poids courant pour une BB) ne devrait peser que 125 g en HO !
Nos collègues américains qui se passent de bandages depuis belle lutette ont probablement raison.
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Les sablières sont bien utiles sur les TGV, car si effectivement la masse n' est pas aussi lourde que sur un marchandises la vitesse a tenir demande un effort de traction conséquent, qui de plus ne passe que par les bogies des motrices (pas de motorisation répartie), et sur des profils parfois difficiles. Donc par temps humide ou en Automne (feuilles) il faut très souvent sabler.