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À la lecture de l’article sur « La Bastille », il semble qu’une partie du texte pages 40 et 41 a été supprimée par erreur :
Les visiteurs peuvent se promener tout le long. Une grande partie de la section fermée survit en tant que voie verte, tandis que le reste de la ligne vers Boissy-Saint-Léger constitue un tronçon du RER ligne A nouvellement créé.
Description de l’édifice
La gare de la Bastille est construite sur une série d’arches voûtées. La plate-forme des voies est à environ huit mètres au-dessus du niveau de la rue. Face à la place de la Bastille et sa colonne, l’élégant bâtiment voyageurs mesure environ trente-cinq mètres de large. Sur ses flancs, deux grands escaliers couverts sont intégrés, l’un pour les départs et l’autre pour les arrivées. Comme la fréquentation du terminus augmente, un escalier supplémentaire nettement moins esthétique est accolé sur le côté gauche de l’édifice pour les départs. Entre les escaliers au niveau de la rue, il existe des guichets et des bureaux pour les bagages, le courrier et les colis. Au niveau des voies, une grande paroi vitrée est construite quelques années après l’ouverture de la station. Elle procure un bel espace correctement éclairé pour le restaurant de la gare. Le bâtiment principal abrite aussi trois ascenseurs hydrauliques. Ils servent pour la poste, les messageries et les marchandises entre la rue et la plate-forme ferroviaire. Derrière le bâtiment principal, la salle des pas perdus est sous une large nef de dix mètres de profondeur. Les quais se prolongent au-delà.
Et toujours page 40, encore un gros pavé supprimé !
Entre 1924 et 1925, il réussit à augmenter de plus d’un quart les départs pendant le pic des deux heures en fin de soirée. Leur approche demeure un modèle pour la gestion des autres trains de banlieue.
Puis vient la grande dépression des années 1930 et un déclin catastrophique du trafic aggravé par la concurrence croissante d’autobus non réglementés et l’extension du métro de Château de Vincennes. Les services sont considérablement réduits. En 1937, l’Est demande l’autorisation de fermer la ligne dans son intégralité. Cette requête est refusée. Mais en 1939, la SNCF nouvellement créée interrompt le service voyageurs pour les dix-neuf derniers kilomètres de la ligne, entre Brie-Comte-Robert et Verneuil-l’Étang. Ceux-ci sont provisoirement rétablis pendant et juste après la guerre. En 1953, le service voyageurs au-delà de Boissy-Saint-Léger est définitivement supprimé. La section de la ligne de Vincennes de Boissy-Saint-Léger à Verneuil-l’Étang reste ouverte pour le transport des marchandises jusque dans les années 1970.
Immédiatement après la libération, la gare de la Bastille connaît ses jours de gloire. Le réseau ferroviaire français est dans un état épouvantable. La ligne principale de la Gare de l’Est à destination de Mulhouse est coupée du fait de la destruction d’un grand viaduc à Nogent-sur-Marne. Mais la Bastille est encore reliée à la ligne de Mulhouse via Verneuil-l’Étang.
L’évolution de la Bastille se fige et devient un musée vivant. Toutefois, la réversibilité des rames est introduite dans les années 1960. Avec elle, la chorégraphie fascinante des mouvements des machines et des chariots transbordeurs disparaît. Mais jusqu’à la fin, tous les services réguliers sont assurés au moyen de puissantes locomotives-tender. La signalisation demeure mécanique. Elle est contrôlée à partir d’un poste manuel au look très « British ». Il est perché sur l’un des flancs du viaduc. Avec aucun investissement et sa belle architecture cachée derrière des enseignes commerciales et des affiches, la Bastille ne gagne qu’une réputation imméritée d’endroit enfumé, délabré et généralement désagréable dans un quartier démodé de Paris.
Les travaux du nouveau Réseau Express Régional commencent finalement dans les années 1960. La fermeture imminente et la suppression de la traction à vapeur sur la ligne ne suscitent l’intérêt des passionnés que fort tardivement. Jusqu’à cette période fatidique, ils avaient ignoré ce terminus. C’est ainsi que la plupart des photos et des films sont réalisés au cours de son ultime année d’exploitation.
Le dernier train part à 0 h 50 dans la nuit du 14 au 15 décembre 1969. La gare de la Bastille et trois autres stations sont définitivement fermées.
:S
Cet article est publié version hachis parmentier !
Effectivement, lors d\'une modification de mise en page une partie du texte à été supprimée malencontreusement.
Nous ferons un rectificatif dans la revue en publiant l\'intégralité du texte manquant entre les pages 40 à 41 en y incluant le texte paru pour une meilleure compréhension de l\'article.
Toutes nos excuses pour ce raté !
bonjour,
sur la région de CHATELLERAULT (86) dans le n°576, les pages 36-3740-4144-45-48 et 49,
il manque le texte ou celui-ci est très très faiblement imprimé et donc illisible.
cordialement
gillou
Avez-vous acheté le numéro et à quel endroit ou êtes-vous abonné ?
Si c\'est votre numéro, on pourra vous envoyer un exemplaire \"bien\" imprimé.
Nous attendons des précisions.
Cordialement