Puisqu'il y a une certaine incompréhension, j'accède à la demande de J.F. Couëdou visé par ce débat, d'utiliser mon pseudo.
N'ayant pu obtenir une inscription sur le site (vacances sans doute), je suis obligé de squatter l'adresse d'un ami.
1/ Ce que dit la loi : Les photos sont propriété de leurs auteurs jusqu’à leur mort et 70 ans après pour les héritiers. En clair vous n’avez pas le droit de publier un cliché d’après 1940, sauf si vous en avez acheté les droits comme le fait La Vie du Rail ; certains sites en ont su quelque chose.
Il ne faut pas confondre le propriétaire/fabriquant du modèle et le photographe. Un producteur de produits industriels comme Märklin ne peut se prévaloir d’une propriété intellectuelle et artistique d’un produit fabriqué en des centaines d’exemplaires. En plus il n'y a aucune création chez Märklin, puisque la création a été faite chez un constructeur ferroviaire ou un designer. Rivarossi a arrêté les CIWL car le propriétaire de l'écusson demandait des droits.
"Je vais même vous dire que si c'est une de vos photos.... que vous ne voulez pas les voir diffusées.......GARDER LES POUR VOUS!" C’est du même niveau qu’un voleur de voitures, qui dirait le propriétaire n’avait qu’à pas laisser sa voiture dans la rue. Hélas pour certains, vu les abus, je ne publie sur le Net aucune photo de trains réels dans les années 60/70.
2/ Si le mot de piratage ne vous plait pas faites en sorte qu'il ne s'applique pas pour vos agissements, voici la définition pour les logiciels :
Le Piratage
Qu'est-ce que le piratage de logiciels ?
Le piratage de logiciels est une usurpation des droits d'auteurs. Un cas de piratage se vérifie lorsque : une personne ou un groupe propose, gratuitement, en échange ou contre de l'argent, des copies piratées, des CD-ROMs, des programmes téléchargeables voire des numéros de série une personne fournit des logiciels éducatifs sans autorisation, ou à des personnes ou organes auxquels ces programmes ne sont pas destinés une personne installe ou utilise un logiciel sans licence appropriée ou sur plus de postes que prévu par la licence.
C'est la démarche qui a été utilisée pour la photo en litige.
3/ Courtoisie : S’il est marqué reproduction interdite c’est qu’il y a une raison. Il n’y a pas plus simple que de demander l’autorisation avant, dans le cas présent via BZT, ou via le Google, tous ceux qui m’ont cherché m’ont trouvé.
4/ Mes raisons. J’ai plusieurs fois par an des photos piratées, par définition j’en demande systématiquement le retrait. C’est répétitif, alors cela en devient même agaçant. Ici j’ai collaboré avec Monsieur Perly, ce n’est pas pour que les photos aillent ailleurs, car les gens se lasseraient de retrouver les mêmes photos sur différents sites. Je fais du mieux que je peux pour aider Monsieur Perly à avoir le site le plus complet possible, et ne veux pas voir mes photos essaimer partout. Il a l'exclusivité ; c'est une question philosophique et non pécuniaire. C’est comme un pigiste qui donnerait ses articles identiques à plusieurs journaux, les lecteurs se plaindraient.
5/ Les versions bi-foudres ou mono-foudre sont tout à fait plausibles. Dans les années 1900 le vin était livré en vrac, mis en bouteilles sur le lieu de consommation (Bercy pour Paris) ou vendu en pièces entières à des cavistes qui vendaient au litre étoilé consigné. Vu le niveau des prestations de la CIWL il est normal qu’elle ait marqué son identité. La livrée gris clair était surtout utilisée pour la photo sortie d’usine. Son usage nécessitait un nettoyage à chaque voyage, puisqu’il n’y avait que de la traction vapeur. Dans les productions des années 50 de VB il y a des bi-foudres gris clair et beige clair. Il reste 2 bi-foudres en bois, l'un à Mulhouse, et l'autre en gare de Romanèche Thorens ; tous deux en bois naturel sans peinture. Selon les professionnels du vin, la peinture masque les attaques des vers dans le bois, qui peuvent ainsi proliférer sans être remarqués.
Excusez moi Monsieur Bleu de Bresse, je ferai attention de ne plus me tromper
Le sujet est clos, je pensais ne répondre à aucun commentaire, pour éviter toute polémique ; n'ayant pas d'accès au site, c'est vite vu.
Je ne connais pas Monsieur Bonbec mais il est en phase avec la réalité, et je le remercie de son intervention explicative objective, non polémiste. Internet n'est pas le libre-service du tout gratuit.
Salutations.
J.F.C.